Créé en 2006, Eveha, spécialisé dans les recherches archéologique, a profité de la loi de 2003 qui avait instauré la concurrence dans le secteur des fouilles préventives. Banco !
Les périodes antiques, médiévale et moderne, c’est son rayon. A Limoges, le bureau d’études Eveha, spécialisé dans les recherches archéologiques, existe depuis 2006. Trois ans plus tôt, une loi adoptée par le Sénat autorisait la concurrence dans le secteur des opérations de fouilles, monopole détenu jusqu’à cette date par l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives).
Plusieurs associés se sont engouffrés dans la brèche pour créer Eveha en 2006, après une bonne année de préparation nécessaire à l’élaboration d’une étude de marché et d’un diagnostic qui, pour le coup, n’avait rien d’archéologique, puisqu’il s’agissait d’évaluer la viabilité du projet et d’en définir les parts de marché.
Sur le « secteur » désormais très ouvert des fouilles archéologiques préventives (celles qui précèdent les grands travaux d’aménagement sur un site prédéfini) Eveha (8 salariés, deux co-gérants) est un opérateur privé, agréé par l’Etat pour procéder à des fouilles préventives.
Mais pas seulement : le bureau d’études limougeaud s’occupe également de la sauvegarde et de de la promotion du patrimoine historique comme ce fut le cas, par exemple, pour le couvent de la Visitation ou la crypte Saint-Martial, à Limoges.
Cette jeune entreprise a adhéré au dispositif d’accompagnement régional Précellence qui lui a permis de définir sa stratégie sur deux ou trois ans.